Impression méditerranéenne / FRANCE

Chaleureuse, troublante et enivrante comme le parfum, la femme malgache a une beauté unique. Coquette, elle a un rituel beauté, le masonjoany apposé sur le visage en guise de masque de beauté pour protéger la peau des rayons du soleil. Le rêve d'une jeune fille est de trouver un bon mari, d'avoir des enfants et d'ouvrir sa petite épicerie pour acquérir sa place dans la communauté du village. A Madagascar , le poids des coutumes et des croyances ancestrales est omniprésent. Tâches ménagères, éducation des enfants, travail, finances du foyer … la femme dirige tout. Mariage précoce, répudiation, violences conjugales, viol, exploitation sexuelle… plus d'un tiers d'entre elles subiront des violences psychologiques, physiques au cours de leur vie.

Impression automnale vous emmène dans un univers onirique aux senteurs des sous-bois : mousse, champignons et rosée du matin enveloppé de la douceur du soleil du sud de la France

Sex on the Bush Kak keek Kak keek ! Alertent les francolins Ici, une silhouette au pelage tacheté se faufile dans les hautes herbes. Là, un œil observe sous un acacias buissonneux. Surprise ! habituellement solitaires, 2 léopards approchent. Instant unique ! Grooh ! Grooh ! la parade nuptiale débute. 2 à 4 bébés naitront dans 3 mois. Combien survivront jusqu'à leur reproduction ? Braconnée dans le monde entier pour son pelage, l'espèce est en danger ! Au Bostwana, elle reste protégée.

En attendant la vague ... 4h30 du mat, le bruit sourd des vagues claque sur le sable. Une silhouette s'étire de tout son corps. Face aux vagues qui déferlent, elle scrute leur danse. La peur au ventre d'être engloutie, elle se motive. La pêche doit être bonne aujourd'hui, les « Vahazas» sont là ! Le jour se lève sur l'Océan indien, face au Canal des Pangalanes. Chaque année, à Madagascar, des dizaines de pêcheurs « malagasy» périssent avalés par les vagues.

Long de plus de 650 km le canal des Pangalanes sur la côte Est de Madagascar relie Taomasina à Farafangana. Il a été aménagé par les français au XIX siècle pour le transport du fret, la navigation le long de l'océan indien étant trop dangereuse. À travers les marécages sinueux, le canal offrit une voie de transport rapide pour les marchandises ce qui entraîna l’installation de nombreux villages sur ses rives. Après l’époque coloniale, son entretien ne fut pas poursuivi et le canal, creusé dans le sable, s’effondre régulièrement. La voie d’eau s’est alors rapidement retrouvée envahie par de larges nénuphars, des jacinthes d’eau, couvrant en partie sa surface et rendant laborieuse l’avancée des embarcations.

"2025 : Sur l'Ile de Lewis, des radiations solaires explosent ... C'est la fin d'un monde ancien où tout risque de disparaitre. ! Que restera t-il sur l'ïle ?" Cette série aborde le risque d'explosion qui nous guette : pandémies, violences sociales, bouleversements climatiques, bombe atomique ... Angoisse galopante ! Le traitement par "effet de solarisation" à la Man Ray se prête à cette ambiance sombre et extra-réelle.

De jeunes novices en habits rouge safran rejoignent des monastères éparpillés dans tout le pays. On y enseigne les valeurs du bouddhisme ainsi que l'enseignement comme la lecture, l'écriture et les mathématiques. C'est une aubaine pour les enfants pauvres d'être accueillis par les moines. C'est une fierté pour leurs parents qu'ils y soient acceptés. Ils croient ainsi qu'ils n'iront pas en enfer si leur fils est entré au noviciat. La journée commence très très tôt par une séance de méditation avant de rejoindre le village pour la collecte des offrandes. De retour au monastère aux installations rustiques, le chaudron chauffe autour du feu de la bonne humeur. Les bassines en émail attendent les novices pour leur toilette. Le premier repas arrive bientôt, le chat se lèche les babines… la salle de cours est prête. Le bouddhisme occupe au Myanmar un place centrale dans la société et l'éducation des jeunes birmans.